De toutes les pâtisseries que j'ai pu réaliser jusqu'à présent, le macaron est sans aucun doute le plus surprenant.

Surprenant de part sa complexité. Bien que plus ou moins difficile à réaliser, il n'en reste pas moins sensible à certaines règles. Par exemple, l'humidité est à la fois son meilleur ami, mais aussi son pire ennemi ! Son meilleur ami dans le sens où, une fois le macaron monté, l'humidité présente dans la garniture va lui donner son moelleux si caractéristique et agréable en bouche. Et son pire ennemi quand une pièce avec un taux d'hygrométrie trop élevé peut tout faire basculer sans que l'on se rende compte de quoi que ce soit.

Surprenant de part l'effet qu'il fait. C'est incroyable ce qu'un gâteau de 3 à 4 cm de diamètre peut faire sensation. Phénomène de mode ou simple adoration, le macaron est bon et peut, à lui tout seul, faire office de dessert, accompagner un café gourmand, être servi à l'apéritif dans sa version sucré-salé, servir de petit coupe-faim lors d'une longue après-midi de shopping...

Surprenant de part ses couleurs, ses formes et ses goûts. Il n'y a qu'à laisser libre cours à son imagination. Avec les colorants que l'on trouve dans le commerce, l'on peut faire une bonne douzaine de couleurs différentes. Chercher un peu plus loin sur internet ou dans des boutiques spécialisées, et la palette de couleurs se conjugue à l'infini. Rond, long, en forme de coeur, de goutte d'eau, et bien plus encore, beaucoup de formes sont possibles pour épater ses amis, et/ou vous épater vous même. Tout sucré, sucré-salé, épicé, là encore l'imagination est reine.

Enfant, je voulais être boulanger. Occasionnellement, je faisais du pain. J'aimais les sensations que procurent les mains plongées dans la pâte, mais aussi et surtout les sourires sur les visages autour de moi, au moment de "passer à table". Mais mon avenir scolaire en aura décidé autrement. Plus tard, beaucoup plus tard, je suis revenu vers mes premières amours et, de boulanger occasionnel, je suis passé à pâtissier occasionnel. J'ai ainsi pu renouer avec à peu près les mêmes sensations. Je prends toujours plaisir à voir les visages s'éclaircir au moment du dessert. N'étant pas pâtissier de profession, je ne me lance jamais dans des réalisations trop compliquées. Elles demandent juste de la patience, parfois de la persévérance. Le macaron obéit à ces deux règles essentielles. Ne jamais baisser les bras, comprendre la raison des échecs et se corriger.

Si, comme moi, la pâtisserie en général, et le macaron en particulier, est votre dada, alors j'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce site. Et s'il vous prend l'envie de participer à un de mes ateliers, ou tout simplement de passer commande (habitants de la région parisienne ou plus précisément du grand ouest parisien), alors je vous donne rendez-vous dans la rubrique des ateliers.

Bonne visite, bonne cuisine, et bon appétit !